Voici le temps qui change, les feuilles s’enflamment de rouge et jaunissent, se laisse prendre par la gravité et tapisse le sol de mille couleurs avant que toutes rabougries elles sombres et se fondent dans les sols. Déjà depuis la mi-juillet le phénomène se produit, déjà la terre accueillait ses premiers enfants de la vie et les fruits des arbres.
C’est la saison du poumon, la saison qui amorce l’introspection et amène une saine tristesse. C’est ici que nous faisons notre nid pour l’hiver. Les poumons représentent la place que nous prenons, notre espace. La peau est notre première barrière physique, c’est par là que les poumons ressentent. On dit que le toucher est le sens qui lui est associé, les poumons s’ouvrent au nez.
Le poumon fait partie du mouvement du métal, ce matériau utilisé pour les outils tranchants. Il nous aide à trancher, se séparer de ce qui nous encombre, qui ne nous est plus utile.
L’automne est la saison qui permet de régénérer les poumons, de les nettoyer des mémoires qui les encombrent. Ces casseroles, ces blocages de QI, ce sont eux qui amènent aux troubles ORL et respiratoires, rhumes, doute, tristesse négative, difficulté à être incarné, désorganisation, manque de confiance …
Le poumon est secondé par l’intestin grêle avec qui il entretient entre autres une relation physique : il faut pousser pour faire sortir les selles, je pousse en bloquant la respiration et en gonflant les poumons. Lorsque l’énergie de l’intestin grêle est troublée ou bloqué il amène a des troubles d’élimination (diarrhée, constipation). Dans sa fonction d’élimination, lorsqu’elle est troublé, il amène au blocage des situations vécues, difficulté à accueillir le changement (en ça il est également proche du foie), être têtu et rigide (encore le lié ici au foie qui permet de passer à autre chose).